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Le Blog de Daniel

Le Blog de Daniel
Derniers commentaires
16 mars 2006

Projet J1

Après deux semaines d’absence, j’étais de retour aujourd’hui dans les écoles. C’est une marée d’élèves qui m’a accueilli à la porte : « where were you Daniel? we were waiting for you » , s’écriaient-ils. Avec un accueil aussi chaleureux, j’étais vraiment galvanisé à faire passer mon activité 1 qui constitue la première partie de mon projet.

La séance a bien commencé : une petite amorce et nous voici parlant des animaux. Quarante-cinq minutes après, mes petits anges sont déjà tout fatigués; épuisés d’abord par l’activité, car un bon nombre de choses que j’ai préparées étaient connues d’eux, donc la leçon devenait un peu redondante. En effet, j’ai un peu trop sous-estimé le niveau langagier en français de mes apprenants. De plus, nous sommes en après-midi, et comme il est connu de tous les enseignants, cette heure est un moment difficile de prise en charge surtout après un dîner comme dans mon cas. Néanmoins, j’ai continué l’activité en ajoutant beaucoup d’encouragements, allant chercher chaque élève par les questionnements. Cela a permis de ramener la grande majorité des apprenants sur la scène.

La prochaine fois, nous allons passer à l’étape suivante du projet. Quant à moi, je vais réajuster le niveau des activités et des tâches prévues à cet effet.

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7 mars 2006

le dire simplement

Ce qui s'apprend sans peine ne vaut rien et ne demeure pas. Barjavel, René 

II faut mettre la société au service de l'école et non pas l'école au service de la société. Bachelard, Gaston

Ce sont les élèves les moins doués qui forcent les professeurs à mieux enseigner. Forbes, Malcolm (Stevenson) 

Tu me dis, j'oublie. Tu m'enseignes, je me souviens. Tu m'impliques, j'apprends. Franklin, Benjamin    

23 février 2006

c'est cela, la vie!

Tomber, c’est humain;

Se relever, c’est divin;

Rester à terre, c’est crétin.

un sage

23 février 2006

L’écho de la journée

Enfin, une journée un peu relaxante ! En ce jour, j’ai eu une grâce exceptionnelle. Si j’avais préparé une activité lourde, elle n'aurait pas eu lieu. Mon enseignante avait complètement oublié notre rendez-vous quotidien. Elle a confondu les jours. C’est normal, elle a la tête ailleurs, je veux dire, à ses examens. En effet, toute l’école est plein dans les examens avant la période de relâche de la semaine surprochaine. Les jeunes étaient totalement plongés dans leurs tâches. Tant mieux pour moi, le temps qui m’a été accordé pour l’activité était largement suffisant. Chaque élève a pu terminer son dessin illustrant son sport olympique préféré. Oui, son sport olympique préféré, ils en parlent depuis environ trois semaines. J’ai juste sauté sur l’occasion. Les dessins ont été faits sur du papier. Mon unique ordinateur n’a pas de Powerpaint, en plus, le processus aurait été très long avec ce logiciel. J’ai récupéré le travail de chacun et je suis venu le faire scanner à l’université. C’est cool de voir comment ces tout-petits ont de l’imagination! En bref, la journée a été belle et le contrat avec Martine bien rempli. Qu’en est-il de vous ?

17 février 2006

Bien penser pour mieux agir

Chaque enfant qu'on enseigne est un homme qu'on gagne. Quatre-vingt-dix voleurs sur cent qui sont au bagne ne sont jamais allés à l'école une fois,et ne savent pas lire, et signent d'une croix. C'est dans cette ombre-là qu'ils ont trouvé le crime. L'ignorance est la nuit qui commence l'abîme. Où rampe la raison, l'honnêteté périt."
Victor Hugo / 1802-1885

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17 février 2006

bien penser, mieux agir

  Si les élèves avaient appris dès le primaire l'origine du zéro, ils en auraient peut-être reçu un peu moins.

André Levy

16 février 2006

les écoles: une autre page de tourner

 

Aujourd'hui était le jour de notre  troisième rencontre dans les écoles. Selon le planning qui nous a été soumis, nous devrions conduire une activité de réflexion sur la lecture menée la semaine précédente. Pour ma part, et dans la globalité, l'activité s'est bien déroulée. Sur certains portfolios, j'ai rencontré quelques difficultés avec des fenêtres de réflexion qui n'apparaissaient pas sur le eportfolio des apprenants. C'était assez embarrassant; depuis hier soir, j’ai cherché de trouver la raison de ce problème, mais sans succès.  J'étais obligé de laisser les apprenants écrire dans la partie commentaire de leur portfolio. Je crois profondément que la faute venait de moi. En effet, la question de la semaine passée était en deux versions, c'était dans le but de faciliter la compréhension. Malheureusement, au moment où je mettais ma réflexion en ligne, je n' ai pas tenu compte de ce détail. Cela a  eu pour conséquence que  seuls les eportfolios portant la bonne tâche ont reçu la question de réflexion. En dépit de cet incident, j’ai bien travaillé avec les apprenants. En ce jour, ils n’étaient pas du tout motivés; plusieurs étaient dans de petits groupes de jeux qui se faisaient compétition et les jeunes n’étaient pas du tout intéressés  à s’en détacher pour me rejoindre à l'ordinateur. Pour désamorcer cette situation, il fallait que j’aille les chercher dans leurs groupes avec des tapes amicales et leur donner l’assurance qu’ils ne mettront pas long avec moi  en plus de leur parler en anglais. Cette stratégie a augmenté leur intérêt :les derniers m’ont rejoint plus volontairement. Comme toujours, j’ai pris des mesures spéciales pour le «cas» de la classe: plus de sévérité, plus de patience, beaucoup d'encouragements. En bref, une main de fer dans un gant de velours pour que ça tienne une minute. Pour terminer la journée, j’ai été bien arrosé par la belle tempête de neige; mon école  est assez loin des arrêts d'autobus et l’arrêt le plus proche n’a pas d'abri. Il me fallait alors attendre en plein air l’arrivée d’un  l'autobus qui ne faisait que  retarder.

Ayant terminé un peu plutôt par rapport aux autres journées, j’ai pris un petit temps de familiarisation avec l’enseignante principale. Nous avons discuté du eportfolio, elle le trouve moins pratique pour les plus petits. Pour se justifier, elle a utilisé les difficultés de Marie-Pierre hier, dans la salle des ordinateurs. Le temps passé avec elle a permis de nous connaître. Dans le domaine de l’enseignement, avoir une bonne coopération avec l’équipe-école est très important. Cela contribue à l’atteinte des objectifs éducatifs de l’école. En résumé, le projet de portfolios électroniques ne  peut réussir sans l’implication de ma collègue. Ce rapprochement nous a donné l’opportunité de partager les expériences. Elle est enseignante depuis vingt-cinq ans et l’entendre parler me donne une idée  plus nette de ce à quoi peut ressembler notre profession. Jusqu’ à ce jour, elle n’a pas eu l’occasion de regarder l’eportfolio que nous montons :«le temps me manque», déclare-t-elle. Cependant, elle me dit être intéressée. Je crois que cela est vrai, car elle m’aide dans la gestion de classe et au  début des activités et ceci avec beaucoup d’enthousiasme. En effet, c’est elle qui conduit la lecture et moi je gère les questions. Elle occupe aussi les enfants quand je suis aux ordinateurs.

9 février 2006

les écoles:la saga continue

La rencontre d'aujourd'hui était toute particulière. En effet, l’occasion m'était donné pour d’éventuels réajustements par rapport à la gestion de classe et à la manière de procéder pour faciliter les apprentissages. Je l’ai fait avec grand succès. D'ailleurs, je m'en félicite. Évidemment, pour contourner la grande difficulté à savoir taper à l’ordinateur (j’en ai qu'un seul dans ma classe), je suis allé dans le dossier de chaque élève mettre un choix de réponse par rapport à la question de compréhension de la lecture; il suffisait tout simplement pour ce dernier, de mettre en gras les réponses qu'il estime justes. La tâche aurait été plus longue et inachevée s’il fallait que les apprenants tapent leurs réponses eux-mêmes. Je suggère à tous ceux de mes camarades qui sont en carence de ressources comme moi dans leurs classes cette façon d’intervenir. Je vous rassure, ça marche ! 

Jusqu’à jour, j'entretiens de bons liens avec l’enseignante de la classe; et avec les élèves, ce n'est pas pire. On apprend à se connaître, mais déjà aujourd’hui, nous avons davantage familiarisé. Il faut ajouter que la lecture que j’ai faite a favorisé notre rapprochement. Ils parlent de jeux olympiques ce dernier temps et la lecture apportée avait trait à un champion de hockey. Nous avons donc suite à la lecture, discuter brièvement des sports en général et de leur sport préféré en particulier. Sans oublier bien sûr, quelques questions de compréhension auxquelles ils devraient répondre avant d’aller à l’ordi.

Par ailleurs, j'ai rencontré en cette journée, «le cas» de la classe : c’est un jeune qui souffre de troubles de comportement, les minutes que nous avons passées ensemble ressemblaient à une éternité. Ce garçon, ne suit pas les consignes, il ne présente aucun intérêt pour les activités. En bref, quand tu lui parles de «A», il te parle de«B»; il n'est pas loin de l'autiste ordinaire que nous connaissons. Avec lui, j'ai été obligé de faire une entente et être un peu sévère. Il devrait d'abord s'asseoir et prendre une posture normale d'étude, ensuite la garder jusqu'à la fin. Autrement, il n'allait pas rejoindre ses camarades pour les jeux en groupe. Croyez-vous qu'il ait tenu le coup ? Certainement, mais juste pour quelques une ou deux minutes, le temps de lui expliquer tout le portfolio puisqu’il n'est pas passé la semaine dernière. Finalement, après cette saga, il a répondu en anglais aux questions qu'il voulait, mais je l’ai tout de même félicité et il était content en quittant l’ordinateur. Ce qui est amusant, c’est qu’à la fin de son passage, l’enseignant a lancé un ouf de soulagement, je l'ai regardée, elle m’a souri et j’ai tout compris. Je demande conseil à tous ceux qui ont déjà eu à traiter avec les cas semblables. En attendant vos suggestions chers lecteurs, je souhaite à tout le monde une merveilleuse fin de semaine.

2 février 2006

Ma première recontre

Du pain sur la planche

Je viens juste d'être avec ma classe à Verdun; c'est formidable de voir à quel point les élèves sont intéressés au projet. En même temps, pour ceux de mes camarades qui sont déjà passé(e)s dans les écoles, nous pouvons découvrir combien ce projet est absorbant. J'ai passé près de deux heures avec les enfants comparativement à l'unique heure qu'avait prévue Martine. Malgré cela, je n’ai pas pu atteindre tous les objectifs de la première rencontre avec tous les élèves. Il reste encore quelques apprenants qui n'ont pas encore complété leurs buts. À un moment donné, constatant la lenteur des élèves et le temps alloué à la session n°1 s'écoulé, j'ai failli me saisir du clavier moi-même pour remplir leurs données à la place. Je ne sais pas si cela aurait été professionnel,mais je me suis finalement abstenu étant donné que nous voulons amener les apprenants à pouvoir entrer les informations eux-mêmes à l’ordinateur. Pour les aider, je leur demandais de pointer sur la liste des buts que nous avons établis ensemble celui qu’ils aimeraient atteindre pendant cette étape. Ensuite, je le lisais en pointant sur le clavier chaque lettre qui le constituait. Comme ce soutien ne suffisait pas, j'ai fait travailler les apprenants deux à deux:un est au clavier et l'autre à côté le regarde pratiquer. Cette dernière procédure a un peu accéléré  le travail. La lenteur n’est pas la seule difficulté à la quelle j'ai fait face. Beaucoup d'élèves dans la classe souffrent de carence affective (l'enseignante me l'a fait savoir et je l'ai moi-même constaté) en plus de ce qu'ils présentent des troubles de comportement qu'il faut gérer. À la vue de tous ces problèmes, ce que je retiens, c’est que nous avons du pain sur la planche. Il nous faut une bonne préparation à la maison et une adaptation de nos connaissances professionnelles. Quant à vous cher(e)s camarades, comment avez-vous géré la lenteur avec vos élèves ? Moi dans ma classe , je n’ai qu’un seul ordinateur : pensez-vous que plus d’ordinateurs pourrait accélérer davantage le rythme de travail des élèves?

25 janvier 2006

Revue de la semaine

Mon contact avec l’enseignante du projet

La semaine passée, je suis entré en contact avec l’enseignante de l’école où je vais expérimenter l’apprentissage par le portfolio. Elle a l’air assez sympathique, mais ne nous hâtons pas sur les appréciations. Elle tient les niveaux 1 et 2 du primaire. Je n’ai pas eu de difficulté à m’entendre avec elle sur les horaires de passage à l’école. Malheureusement, elle a refusé de me donner la liste de ses élèves. Elle prétexte qu’il faut d’abord demander l’autorisation des parents, l’avis de la direction, etc. Cela est d’ailleurs normal, mais remettre la liste des élèves ne faisait-il pas aussi partie de son entente avec Martine ?  Qui vivra verra !

Un peu inquiet…

Ce troisième cours était déterminant dans le sens où il nous prépare à aller à l’école la semaine prochaine. Il est certain que nous avons fait une petite préparation à la manipulation du eporfolio, mais je ne suis pas sûr d’avoir maîtrisé ce site. Un bon enseignant doit bien connaître l’objet de son enseignement et le fonctionnement du matériel didactique utilisé. De ce point de vue, je vais encore m’entraîner pour m’assurer de bons réflexes lors de la première rencontre. Je n’ai aucune idée jusqu’à l’heure de quelle manière cela va se passer. Je reste quand même optimiste quant au déroulement de la première séance.

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  • Ce Blog est le reflet d'un enseignement réflexif sur l'enseignement des TIC. Il propose des solutions concrètes à certaines difficultés rencontrées dans nos écoles.Il constitue un journal personnel de mon quotidien dans les établissements scolaires.
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